Médium un jour, médium tous les jours (tome 2)

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Extrait du Médium un jour, médium tous les jours, tome 2

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Nous reconnaissons de plus en plus l’importance des bienfaits de certaines plantes pour régulariser et même grandement améliorer un état de santé déficient, mais à certains moments de l’histoire humaine (et même encore quelques fois de nos jours), ces mêmes femmes (et parfois certains hommes), ont été traitées de sorcières à cause de leurs connaissances et de leurs actions.

Permettez-moi de vous relater ce que j’ai appris au cours de mes recherches sur ces «soi-disant» sorcières… Premièrement, il est faux de prétendre que ces femmes étaient laides avec plein de verrues sur la peau, et cette peau souvent verte (sourire). Elles étaient pour la plupart d’entre elles de TRÈS belles femmes, et la couleur verte, en lien avec le chakra du cœur, signifiait tout simplement qu’elles utilisaient les produits de la nature pour aider à guérir et soulager. Rappelons que le vert est souvent associé à l’énergie de guérison qui est transmise à travers les mains lors d’une harmonisation énergétique. D’ailleurs, leurs longs ongles – que l’on associe très souvent aux «doigts de sorcière» – représentent les «allonges énergétiques» qui se poursuivent bien au-delà des doigts.

La plupart de ces femmes habitaient à l’extérieur du village, histoire d’être en contact avec les éléments de la nature, et de plus (ô scandale), elles pouvaient avoir plusieurs hommes dans leur vie. La femme «sorcière» était autonome, vivant souvent seule et la plupart du temps épanouie, même sexuellement, ce qui était à l’époque un péché ou une grave offense selon certains. Elle pouvait même choisir de garder ou non l’enfant qu’elle avait conçu, en se servant des herbes dont elle connaissait si bien les vertus.

Non seulement dérangeait-elle par son désir de vivre sa vie comme elle l’entendait, elle pouvait facilement troubler ces hommes, quelques fois de profession noble, qui se sentaient attirés par l’énergie qu’elle dégageait, ou insultés de voir leurs avances refusées.

De plus, les femmes du village – dont l’envie et la jalousie pouvaient croître au fil des jours – étaient souvent choquées en voyant cette dame si épanouie, alors qu’elles faisaient «leur» devoir d’épouse et de mère de famille. Il n’en fallait pas plus pour rendre verts de jalousie quelques villageois décontenancés par le fait qu’une personne, en plus une femme, puisse être si marginale (ou originale)!

Bien que sa présence et ses soins aient pu faire tant de bien à une grande partie de la communauté, il suffisait de quelques-uns seulement pour détruire sa réputation… Et vous connaissez la suite ou la finale: bûcher, pendaison, noyade… Toutes ces expériences de vies passées peuvent être suffisamment importantes pour nous inciter à prendre du recul ou même refuser de reprendre ces dons dans cette vie-ci.

D’ailleurs, plusieurs d’entre vous peuvent s’être reconnus en lisant ces quelques lignes … n’est-ce pas? Nous ignorons souvent consciemment nos vies passées, mais toutes ces expériences se trouvent encodées dans nos mémoires cellulaires. Elles peuvent même rendre malade le corps physique, sans connaître officiellement le problème de santé qui l’afflige. J’aurai l’occasion d’en reparler dans le tome 3 de cette série. Mais revenons à «ma» vision, si vous le voulez bien!

Affairés et heureux que nous étions tous les trois dans cette maison ancestrale, voilà que j’entendis cogner à la porte. Je vis une femme dans la jeune trentaine s’essuyer les mains sur son tablier, et se diriger vers la porte pour l’ouvrir. Ayant franchi le seuil de la maison, j’aperçus une grande partie des habitants du village se tenant à quelques pas du balcon qui ornait la maison. Ils étaient venus me parler… et m’arrêter. Parmi eux se trouvaient des amis, des voisins, des femmes et des enfants… et plusieurs hommes, dont un était le porte-parole du groupe. C’était, vous l’aurez deviné, le curé du village qui avait été mandaté, selon leurs dires, pour arrêter la femme-sorcière que j’étais à leur yeux.

Debout devant eux, entourée de mes deux enfants accrochés à ma jupe et pleurant à chaudes larmes, je n’allais pas me laisser accuser sans riposter. Je me rappelle avoir répliqué ainsi: «Pourquoi m’arrêtez-vous alors que je vous ai aidés tout au long de ces années? J’ai mis au monde vos enfants, je les ai soignés, j’ai pris soin de plusieurs membres de vos familles, et j’ai même prié avec vous pour le repos de l’âme de vos défunts… tout cela pour l’Amour de Dieu. Mais que me reprochez-vous au juste? D’avoir fait le bien, d’être qui je suis? Par votre ignorance, vous allez faire deux orphelins…». Je n’ai pas «vu» la finale de cet épisode, mais je suppose qu’il ne s’est pas bien terminé, lui aussi.

Je pleurais de nouveau à chaudes larmes en revoyant et en revivant ces instants… Cela faisait plus de 400 années que cela avait été vécu, et tout me revenait en mémoire à l’instant… Je savais que j’avais été condamnée à cause de l’innocence et de l’inconscience, et aussi par la mauvaise interprétation de croyances religieuses si importantes à l’époque.

Revenue de mes émotions, je compris alors pourquoi mes deux ados m’avaient fait une telle demande, alors que nous habitions à nouveau ensemble tous les trois. Bien sûr, ils n’étaient pas du tout conscients de cette réalité qui avait été la nôtre quelques centaines d’années plus tôt, mais leur âme, et leurs mémoires, s’en rappelaient.

Constatant les peurs que cette expérience de vie avait pu réveiller en nous, je pris le temps de me calmer et de reprendre le scénario que je connaissais maintenant afin de le revoir et d’en changer la finale, sur une touche plus heureuse. Je me vis alors entourée des deux enfants, joyeux et sereins, et nous étions accueillis par tous ces gens qui étaient venus à la maison nous souhaiter la bienvenue dans leur communauté. Fin du scénario.

Cette technique que j’ai apprise lors d’un rêve il y a plusieurs années – et que je partage dans certains ateliers – consiste à aider l’esprit à changer le scénario consciemment, ce qui permet au corps physique de réagir autrement aux émotions vécues. Certaines techniques qui sont dorénavant bien connues, comme la PNL  (Programmation Neuro-Linguistique) proposent une approche similaire. Cela peut sembler invraisemblable et si simple (trop simple!), mais croyez-moi, cela a été et demeure un outil efficace pour des centaines de cas jusqu’à ce jour.

Vous ne serez pas surpris d’apprendre que mes jeunes ne m’ont jamais reformulé une telle requête. D’ailleurs, depuis ce jour, j’ai appris à me faire confiance et à m’offrir des outils afin de poursuivre ma profession que j’aime tant. Une chance, car c’est grâce à ces expériences que j’ai vécues au fil de ma vie professionnelle que je continue à écrire et à enseigner. Justement, parlant de ma profession, revenons ensemble à la boutique où j’ai rencontré tant de personnes au cours des douze années où j’ai été présente, afin de vous partager un évènement qui m’a permis de réaliser l’un de mes rêves d’enfance.


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