Médium un jour, médium tous les jours (tome 2)

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Extrait du Médium un jour, médium tous les jours, tome 2

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Comme le décès de Maman avait eu lieu à peine quelques jours avant mon départ pour l’Inde, je n’avais  pas  eu  le temps  de  vider  son  appartement avec tous les objets personnels qui lui appartenaient. Et comme plusieurs mamans et grands- mamans de ce monde, elle en avait beaucoup de choses et de souvenirs!

J’avais choisi de ne rien vendre mais plutôt de distribuer les meubles, les vêtements et certains objets personnels aux gens dans le besoin. C’est pour moi une façon simple de redonner au suivant. Seuls quelques objets avec une symbolique sentimentale ont été conservés. Il fallait tout de même faire le tri dans tout ce ramassis d’objets, tâche qui allait s’avérer plus longue et ardue que je ne l’avais imaginé!

J’avais pris soin de signaler que j’allais m’occuper personnellement des vêtements de Maman, ceux dans la garde-robe et dans les tiroirs de ses commodes. J’étais heureuse que ses vêtements puissent être portés par d’autres personnes. Auparavant, je devais cependant libérer chacun d’eux des énergies de souffrance que Maman avait pu vivre en les portant. Cela me prit plusieurs heures pour en faire le ménage et le rangement, si bien que les autres personnes qui participaient à la corvée terminèrent à peu près en même temps que moi. L’heure de transporter les articles que nous gardions était arrivée. Mais soudainement à la fin de la journée, je ne me sentis pas très bien. J’avais juste une idée, sortir de l’appartement et prendre une bonne douche. J’ignorais vraiment pourquoi, mais je sentais que mon corps était en train de me donner une belle leçon, et j’avais le devoir de l’écouter!

En soirée, j’eus des maux de ventre si intenses que je crus vivre des effets secondaires de mon voyage en Inde. Mais je sus très rapidement que cela n’était pas le cas, car j’avais de drôles de réactions, des pensées plutôt lourdes et négatives, et surtout, j’avais le goût de mourir… ce qui n’est pas du tout le genre de pensées que j’ai l’habitude d’avoir encore moins d’entretenir. Après deux jours de réactions intestinales intenses, je me rendis compte que je vivais les mêmes états d’âme et les mêmes réactions dans mon corps que Maman avait vécus pendant les derniers moments de sa vie lorsqu’elle habitait son appartement.

Cela dura plus de deux semaines, si bien que j’avais perdu plus de 10 kilos en un temps record. Bien entendu, ce n’était pas normal, mais j’ignorais encore officiellement le pourquoi de la chose. Mon corps réagissait fortement et aucune médication ne semblait faire effet. Cela me parut alors être plutôt des réactions d’ordre énergétique. Je me suis donc installée en état de méditation profonde afin de savoir et comprendre ce qui se passait en moi. Laissez-moi vous expliquer…

Le corps physique est l’enveloppe de chair qui nous permet de vivre en tant qu’être humain sur terre. Techniquement, nous sommes des Terriens (sourire). Mais en réalité, l’humain est constitué d’énergie (qui circule par les chakras, ou roues de vie) et d’un corps d’énergie qui joue un rôle important dans la vie et la mort du corps physique. Ce corps d’énergie est aussi appelé «corps éthérique» ou «corps de lumière». Ce dernier est responsable de la santé du corps physique et il est en quelque sorte sa double copie. Dans les expressions «être ancré ou être groundé», cela indique l’importance de placer les pieds de lumière à l’intérieur des pieds physiques.

Ce même corps éthérique joue un rôle important lors du sommeil et des rêves. Lorsque l’on se rappelle d’un rêve comme si nous y étions, c’est que le corps éthérique a alors accompagné le corps astral quelque part dans les différentes dimensions de l’Astral. Lorsqu’une personne meurt, l’âme qui est cette petite partie divine logée au centre du cœur (région du thymus) se retire instantanément, et au même moment, le cordon argenté qui relie les deux corps, physique et éthérique, est officiellement rompu. La mort est alors annoncée, sans aucune possibilité de retour à la vie terrestre.

C’est ce même corps (éthérique) que certains films ou émissions montrent comme un corps un peu brumeux se retirant du corps de la personne décédée, puis flottant au-dessus ou même s’installant à côté de l’endroit où la personne repose. Le corps éthérique a une durée de vie de quarante jours suivant le décès officiel de la personne. C’est pourquoi dans plusieurs cultures, il est recommandé de faire des prières pendant ce même nombre de jours, parfois un peu plus. Dans les traditions d’origine tibétaine, entre autres, on priera pendant plus de quarante-neuf jours, afin de s’assurer que l’âme aura la facilité de franchir tous les paliers des différentes dimensions qui l’amèneront de l’autre côté du voile.

Ce corps éthérique disposera de tout ce temps pour «télécharger»  au fameux corps astral (ou corps émotionnel) les informations concernant les différentes étapes de vies et émotions de toutes sortes vécues par la personne tout au long de sa vie. Ce processus offrira l’opportunité de mieux préparer éventuellement un autre retour à la terre avec les données de la vie précédente. Eh oui, nous faisons souvent des allers-retours sur Terre, bien malgré nous! (sourire).

Ce même corps (éthérique) prend la plupart du temps jusqu’à trois jours pour se détacher officiellement du corps physique, ce qui explique qu’il est important de respecter ces trois jours minimum avant de faire la crémation du corps. Autrement, dans certains cas, la personne défunte pourrait revivre à nouveau une seconde mort, en ayant l’impression que son corps meurt une seconde fois.

Plusieurs cultures vont interdire la crémation du corps, la jugeant trop drastique. D’autres traditions, depuis la nuit des temps, brûlent les corps sur des bûchers extérieurs (comme en Inde entre autres) aussitôt que la mort a fait son œuvre. Dans ces cas, c’est la salubrité qui est en grande partie responsable de ces traditions. On ne dispose pas de salle réfrigérée pour le repos du corps comme nous en avons en Occident. Par contre, une fois le corps incinéré, un temps de prière est religieusement respecté, afin d’aider l’âme à faire la paix avec la vie qu’elle vient d’honorer. À mon avis, c’est ce qui manque dans notre culture occidentale. C’est un sujet dont je parle plus officiellement un peu plus loin dans ce livre.

Mais revenons à ces symptômes que je vivais et qui de toute évidence n’étaient pas les miens. Qu’est-ce qui aurait bien pu engendrer de tels symptômes si violents, et que dire de ces états d’âme plutôt dépressifs, vous en conviendrez?

Vous vous souvenez que j’ai rapidement ressenti le besoin d’aller reconduire Maman à la Grande Porte afin de l’aider à faire sa transition de façon plus calme et sereine. Toutefois, «je n’ai pas pris de chance, je l’ai reconduite  à la Porte directement»! (sourire). Je ne souhaitais tout de même pas m’en libérer aussi rapidement.

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