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Extrait du Médium un jour, médium tous les jours, tome 2
Quant aux entités du moyen astral, elles savent la plupart du temps qu’elles sont décédées, mais celles-ci ont parfois des choses à pardonner, ou à se faire pardonner, ce qui les rend vulnérables. D’ailleurs, plusieurs revivent systématiquement les mêmes émotions et scénarios de vie, comme dans une boucle sans fin.
Leur présence en un lieu ou dans notre entourage peuvent affecter notre propre champ d’énergie et largement influer sur nos humeurs et l’état de notre santé. C’est pourquoi je recommande toujours d’allumer une petite flamme (lampion ou bougie de réchaud), en voyage, ou quand on s’apprête à passer une nuit dans une chambre, même la nôtre à la maison. L’énergie de l’encens permet, quant à elle, de libérer les énergies du plan mental qui se situe tout de suite après le corps astral. Plusieurs utilisent la sauge pour faire le ménage d’un endroit, mais sachez que l’odeur forte de la plante ne plaît pas à tous. Vous trouverez un chapitre complet consacré au nettoyage d’un lieu un peu plus loin dans ce livre.
Après avoir dégusté les petites gâteries, rangé les vêtements dans les placards et placé notre énergie dans la chambre, j’ouvris la porte pour aller visiter, avec Denis, nos amies qui avait trouvé refuge dans l’une des chambres de l’autre côté du corridor. Soudainement, j’entendis clairement quelqu’un débouler les escaliers ! « Tu as entendu toi aussi ? » dis-je en me retournant vers Denis qui, de toute évidence, n’avait pas été témoin du vacarme. Ce fut un bruit net, clair et précis. Encore une fois, aucune personne ne se trouvait en bas de l’escalier… mais j’entrevis du coin de l’œil quelqu’un qui se tenait en haut des marches, et non pas en bas… C’était plutôt curieux. Normalement, on tombe vers le bas, et non vers le haut ! Le temps d’un éclair, la présence était disparue Je ne pouvais dire s’il s’agissait d’une femme ou d’un homme… je n’avais pas eu le temps de voir. J’étais bien décidée à percer le secret de l’escalier avant la fin de notre séjour !
En entrant dans la chambre de nos amies, l’une d’elles m’accueillit en riant… encore ! « Que se passe-t-il chez vous les filles ? Et qu’est-ce qui vous fait tant rire cette fois ? » leur demandais-je en pénétrant dans la pièce. C’était une très grande chambre, tout aussi coquette, dans les tons pastel, qui donnait accès à une grande galerie où nous pouvions nous asseoir et échanger paisiblement. L’endroit était sobre et magnifiquement calme… du moins en apparence. (sourire).
Mes deux amies me répondirent alors qu’elles entendaient toutes les deux de la musique depuis leur arrivée. Elles avaient cherché partout pour connaître de quel appareil provenait la musique d’une autre époque. Elles avaient fait le tour de leurs cellulaires (les tablettes n’existant pas encore au début des années 2000), avaient tenté de trouver cette radio oubliée par les propriétaires des lieux, elles avaient même ouvert les fenêtres pour déceler quel voisin faisait jouer sa musique ainsi. Rien en apparence n’expliquait les notes musicales que l’on entendait. Chaque fois que l’on tendait l’oreille pour écouter plus attentivement, la musique s’arrêtait. À nouveau, le silence régnait dans la pièce.
Nous prîmes un peu de temps pour nous asseoir sur la galerie et parler des aventures amusantes que nous avions vécues, ce qui nous a fait rire et sourire à plusieurs reprises. Nous devions nous reposer et dormir une bonne nuit de sommeil, car une grosse journée d’enseignement nous attendait le lendemain. Hop au lit tout le monde !
« Bonne nuit les filles, dormez sur vos deux oreilles » ! C’est en riant que Denis et moi avons regagné notre chambre pour y passer une bonne nuit, du moins, c’est ce que je nous souhaitais.
À SUIVRE…
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