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Extrait du Médium un jour, médium tous les jours, tome 2
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Dans les faits, comme je connaissais Maman, elle était en général très insécure et elle demandait souvent beaucoup d’attention. Je ne pouvais pas me permettre d’avoir sa présence à mes côtés tout au long de ces quarante jours à temps plein ou presque pour la guider et la rassurer, en plus d’être disponible entièrement pour un groupe de 19 personnes qui vivaient pour plusieurs «leur voyage d’une vie». Je souhaitais être totalement présente de corps et d’esprit pour ce groupe, et pour moi aussi. J’avais fait le choix conscient de m’assurer que Maman se sentait en sécurité, quel que soit le prix à payer. Car il y en avait un prix. Mais j’ignorais jusqu’à ce jour ce détail important. J’ai appris beaucoup avec cette expérience!
En aucun moment après son décès, j’ai senti la présence de Maman à mes côtés. Bien sûr, j’avais ressenti son énergie et même entendu sa voix, mais tout ceci venait des dimensions supérieures. Elle n’était pas vraiment «présente» à ses funérailles. Elle avait accès à ce qui se passait, mais elle n’était pas officiellement sur les lieux comme plusieurs peuvent le vivre lors de ce genre d’évènement.
Elle n’a donc pas eu à vivre ou à revivre les quarante jours d’introspection qui séparent le décès de l’autre Vie, période qui permet de faire le bilan de la vie qui s’est achevée. Cet espace-temps permet à la personne décédée de faire les liens avec certains évènements vécus, et d’en apprendre les leçons, afin de connaître ce qui avait contribué à faire naître la maladie dans le corps et en avoir retiré la vie.
Il s’agit également d’un temps nécessaire et utile pour faire la paix avec certaines personnes ou évènements qui ont troublé la personne de son vivant. De même, plusieurs émotions peuvent être revécues aussi intensément qu’au moment où elles ont été engendrées et ressenties. Tout cela est utile afin de lui permettre de s’en libérer et de retrouver un certain état de paix et de sérénité. Ceci contribue à alléger la conscience et l’esprit.
Il arrive malheureusement que le défunt ignore qu’il est officiellement décédé (eh oui cela arrive beaucoup plus souvent que l’on peut penser…) – j’en parlerai un plus longuement à l’intérieur du chapitre sur les soins palliatifs. Tout au long de leur vie, la majorité des personnes font fi du message de la maladie ou de l’impact des émotions vécues dans le corps physique. Ce fait n’est pas différent une fois qu’elles sont décédées. Toute personne qui refuse de faire le bilan de sa vie durant cette période de quarante jours se verra alors souvent incapable de franchir le seuil des autres dimensions.
C’est comme si une grande porte se fermait derrière, et l’âme devenant errante, ne sait plus vraiment où aller ni où se diriger. N’ayant plus de repères physiques (corps), ni de références énergétiques (corps éthérique ou de lumière), il lui est alors presqu’impossible de monter dans les sphères plus lumineuses et plus légères des plans astraux.
L’esprit demeure lourd, chargé de toutes sortes d’émotions et de souvenirs avec lesquels il n’a pas encore fait la paix. Certains ressentiront le besoin de demeurer continuellement en contact avec les membres de leur famille ou amis. Ils se nourriront alors de leur énergie afin de pouvoir garder un certain contact avec le plan terrestre, ce qui n’est pas du tout favorable, ni pour l’une, ni pour l’autre des deux parties. D’autres erreront là où ils ont vécu une bonne partie de leur vie, tandis que la majorité d’entre eux retourneront au lieu du dernier repos, là où ils ont rendu l’âme. C’est une des raisons principales pour lesquelles on ressent ou on voit tant de présences dans les hôpitaux, centres d’hébergements (CHSLD), ou sur des lieux d’accident, de meurtre ou de suicide.
Les émotions et les énergies lourdes et parfois négatives sont ainsi demeurées et installées sur ces lieux et cela peut régulièrement et facilement influencer le moral, l’énergie et même l’état de santé des personnes qui y vivent ou y séjournent. Ce sont des détails dont il est important de nous rappeler dans certaines circonstances. Pour le nettoyage de ces énergies, se référer au chapitre «trucs et conseils», dans le tome 1 de la même série.
En ce qui concerne Maman, j’avais pris bien soin de l’aider à libérer les grandes émotions qu’elle avait vécues et à faire la paix avec certains évènements de sa vie, ainsi qu’avec son corps qui avait été témoin de ces évènements. Je m’étais assurée que toutes les étapes pour l’amener à la Grande Porte et au Grand Repos de l’âme avaient été bien respectées. Mais j’ignorais le fait que n’ayant pas eu à faire le bilan après son départ, quelqu’un sur le plan terrestre allait en hériter! Et vous l’avez bien compris, j’étais l’heureuse élue! Fille unique, j’étais la seule héritière à tous les niveaux!
À travers la méditation, j’appris que j’allais vivre et revivre les symptômes dont Maman devait, en principe, se dégager, aussi longtemps que cela était nécessaire afin de libérer sur le plan terrestre l’énergie qui l’avait habitée tout le temps de son incarnation. Cela aussi faisait partie de la succession! Pour bien se comprendre, il est important de nous rappeler que toute pensée, toute action, tout mot a une conséquence ou réaction sur notre vie et sur la vie de ceux qui nous suivent. C’est ainsi.
C’est pourquoi, chaque fois que l’un d’entre nous fait une grande prise de conscience, ou fait un lien important qui suscite une libération ou même une guérison dans certains cas, cela a des conséquences positives sur toutes les personnes vivantes ou décédées, qui nous ont précédées ou qui nous suivront.
Par exemple, mes deux parents ont eu des problèmes aux jambes et aux yeux tout au long de leur vie. Le fait de ne pas être bien ancrés ou même incarnés dans leur corps a fait qu’ils ont eu des maux de pieds, de reins, de jambes et de hanches, et même de gangrène aux deux jambes dans le cas de mon père. Cela démontre leur insécurité et leur manque de confiance en eux et en la Vie. C’est plutôt triste, vous serez sûrement d’accord avec moi.
En ce qui concerne les yeux, mes deux parents ont refusé très tôt dans leur enfance de voir et de percevoir ce qui se passe dans l’énergie. Bien que mon père ait pu développer plusieurs facultés médiumniques, il les a toutes refusées. C’est en fait ce qui a pu engendrer une longue série d’une vingtaine de crises d’AVC au cours de sa vie, jusqu’à la dernière qui lui fut fatale.
Quant à Maman, très jeune, elle avait eu une certaine maladie aux yeux qui avait créé des fissures dans son œil, sans toutefois laisser de conséquences à ce moment-là. Bien des années plus tard, soit après plus de cinquante ans, des champignons s’étaient développés, la rendant presqu’aveugle d’un œil. Maman aussi avait systématiquement refusé tout don, principalement celui dont elle avait hérité de son père, grand-papi Arthur, l’art de ré-harmoniser les énergies du corps (appelée aussi «don de guérison», dans certaines philosophies).
J’aurais pu moi aussi vivre et revivre les mêmes craintes et bloquer tous les dons dont j’avais hérité à la naissance, et que j’avais rapportés de d’autres passages de vie. Mais j’ai choisi dans cette vie-ci de les honorer tous, sans exception.
Ce choix conscient a permis à mes deux parents de vivre moins de conséquences karmiques, autant de leur vivant qu’une fois décédés. De plus, cela aurait pu prendre beaucoup plus de temps en d’autres circonstances si j’avais tout bloqué, moi aussi. J’ai souvent trouvé cela difficile et ardu d’assumer ces facultés, mais j’avoue aujourd’hui être fière de tout le chemin que j’ai su parcourir jusqu’à aujourd’hui.
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Merci de m’avoir fait voir ça de cette facon