Médium un jour, médium tous les jours (tome 2)

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Extrait du Médium un jour, médium tous les jours, tome 2

Denis et moi étions en couple depuis plus d’un an à cette époque, et nous avions déjà prévu acheter une maison afin d’y vivre ensemble et de permettre à mes deux adolescents de se joindre à notre vie de couple. Une élève qui suivait plusieurs formations que j’offrais à l’époque habitait une maison que je connaissais bien car elle avait accepté de me la louer pour y présenter quelques ateliers. Je vivais en appartement avec les deux ados, et la salle principale de la boutique n’était pas toujours disponible pour la présentation de mes ateliers.

Nous aimions tous les deux cette demeure, simple et chaleureuse… surtout qu’elle avait deux caractéristiques qui nous plaisaient plus que tout. Elle était grande avec une immense cour arrière, ce qui faisait le bonheur de Denis, et elle abritait une piscine creusée intérieure… ce qui faisait le mien! J’avais « vu » cette maison alors que j’étais enfant (j’en parle au début du tome 1 de cette série), et je nourrissais dans mon cœur ce rêve de petite fille depuis ma tendre enfance. Nous l’adorons encore aujourd’hui car nous habitons toujours cette maison au moment où j’écris ce livre.

Nous désirions absolument habiter cette demeure, et la propriétaire était tout à fait d’accord pour nous la vendre, mais certains détails familiaux de son côté tardaient à être réglés. Tout était en place pour l’achat officiel de notre petit nid d’amour, mais de longs et pénibles délais nous faisaient attendre et même douter à quelques reprises de la réalisation de ce projet. Nous avions placé «quelques anges de la maison» sur le cas, mais nous devions attendre… et espérer le meilleur pour chacun de nous.

Comme plusieurs le savent, j’avais l’habitude de présenter des méditations canalisées chaque mardi soir au second étage de la boutique et tout se déroulait bien comme à l’habitude, ce mardi, une semaine après l’accident. À la toute fin de la soirée, j’invitais tous les participants à se tenir debout en formant un cercle pour joindre nos mains et placer des intentions personnelles, histoire d’aider en énergie et par la pensée tous ceux et celles qui avaient besoin d’un petit coup de pouce. Pendant que la musique nous accompagnait et que j’avais les yeux fermés pour me recueillir, je sentis une présence sur ma droite, pour venir tout de suite après se placer devant moi, légèrement vers la gauche.

C’était Cécile qui était là, «en chair et en os», son apparence légèrement brumeuse. Elle savait qu’elle était décédée, elle était en paix, et elle attendait que ses funérailles soient célébrées. Comme son corps physique n’avait pas encore vécu la crémation (les trois jours avaient été respectés, mais l’enquête sur les circonstances de l’accident avaient retardé les démarches familiales pour les funérailles), le corps éthérique étant plus présent, c’était facile pour moi de la voir ainsi. Elle était venue me saluer, en passant! J’étais heureuse qu’elle soit si en paix avec ce qui lui était arrivé, et je lui souhaitai alors «bon voyage».

Le temps de recueillement terminé, je saluai comme à l’habitude tous ceux et celles qui étaient présents à la méditation, tandis que Cécile demeurait au sein de l’assistance, souriant à l’un et à l’autre, tout en scrutant du regard mes faits et gestes. J’étais à la fois heureuse de la voir si sereine mais également curieuse qu’elle soit encore présente. Quel service avait-elle à me demander?

Une fois seules, elle et moi, dans la salle, je m’approchai d’elle pour savoir comment je pouvais l’aider. Souriante et l’air coquin, elle me répondit alors: «Je n’ai besoin de rien. Vous avez bien pris soin de moi lors de l’accident et je tiens à vous en remercier. Pour ce faire, j’aimerais savoir ce que je peux faire pour témoigner ma gratitude envers vous». Un guide était à ses côtés et m’assurait par sa présence que cette offre était tout à fait appropriée. J’étais à la fois touchée et surprise. Mais laissez-moi faire une petite parenthèse sur cette circonstance, si vous le voulez bien.

Plusieurs personnes me disent souvent qu’elles demandent l’assistance ou l’aide d’une personne décédée qui leur est chère et très souvent je leur réponds qu’il n’est pas toujours approprié d’adresser nos requêtes ainsi, car la plupart du temps, c’est la personne décédée qui pourrait avoir besoin d’aide pour la suite de son évolution. On croit à tort malheureusement qu’une fois décédée, une personne devient omniprésente et omnipuissante et qu’elle peut tout faire pour honorer nos demandes. Croyez-moi, ce n’est pas le cas. Certaines personnes décédées, souvent après un certain cheminement évolutif, tant de leur vivant qu’une fois dans l’autre dimension, peuvent offrir leur assistance et même que plusieurs deviendront guides pour un certain moment. Mais cela demeure l’exception.

Dans ce cas, Cécile était décédée, en paix et sereine comme je l’ai expliqué plus tôt, et comme le processus de crémation n’avait pas encore eu lieu, son corps éthérique demeurait intact, ainsi que sa conscience pour faire le tour des personnes significatives pendant un moment afin de mieux se préparer pour les autres étapes de la Vie dans l’autre dimension.

Il arrive dans certaines circonstances entourant le décès d’un être cher, que l’on se sente inspiré pour prier et s’adresser à la personne afin de faire la paix, régler des choses personnelles, et même à l’occasion lui demander un peu d’aide de sa part pour nous aider mutuellement à vivre la suite des choses en toute quiétude. Et très souvent, on voit après quelques temps des changements importants, que certains osent même nommer des petits (ou grands) miracles ! Est-ce vraiment la personne qui de l’autre côté du voile nous a accordé une écoute et de l’aide, ou si c’est plutôt la force de l’intention de s’en sortir que l’on a utilisée et qui a contribué à l’éclosion du miracle? Je n’ai pas de réponses, car chaque cas est différent, vous l’aurez bien compris.

Alors que Cécile attendait que je lui fasse ma demande, je faisais le bilan dans ma tête et dans mon cœur pour trouver LA bonne intention. Je sus presque tout de suite ce que j’allais lui proposer. Je lui fis alors un petit résumé de la situation concernant la maison, et je lui demandai alors de trouver une solution afin que nous puissions terminer le processus de son achat.

Elle s’approcha de moi pour m’embrasser sur la joue gauche, et tandis que le guide à ses côté me fit un petit clin d’œil comme pour me signaler que « l’affaire était dans la poche », ils disparurent  tous  les deux instantanément. J’étais à nouveau seule au beau milieu de la grande salle. Tandis que je replaçais les chaises et que je remettais un peu d’ordre, je souriais intérieurement en repensant à toute la synchronicité des événements, orchestrés un à la suite de l’autre, comme une horloge suisse réglée au quart de tour ! Rien n’arrive pour rien…

Le lendemain matin, je recevais un appel de la banque m’annonçant que tous les papiers étaient en règle et que nous pouvions Denis et moi prendre rendez-vous pour apposer notre signature officiellement sur le contrat d’achat de la maison. Quelle bonne nouvelle ! Un rêve de petite fille allait ENFIN voir le jour et j’étais heureuse! Merci Cécile (prénom emprunté) pour ta précieuse aide et surtout… bon voyage! Nos chemins se sont croisés le temps d’un instant, et nos cœurs demeurent unis par l’Amour.

Encore une autre histoire qui se termine bien… et j’en ai plein d’autres à vous raconter. Prêt pour la suite? En voici une pour vous faire sourire.

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